Dans le livre de la Sagesse, il est dit que chacun de nous compte pour Dieu. Il nous a créés pour donner la vie. Pour Dieu, le juste ne meurt pas, il est immortel. Ce que Dieu possède, c’est l’immortalité mais voilà, le diable s’en mêle et fait entrer la mort. Ce que Dieu a promis, c’est le paradis à la fin de nos jours, alors ! ! ! Même la mère de Jacques et de Jean, n’a pas réussi à avoir une place pour ses fils auprès de Jésus.

Dans l’épître aux Corinthiens, Saint Paul le rappelle : vous avez reçu en abondance Foi, éloquence, science, zèle, amour. Tout cela gratuitement. A quoi cela peut servir si vous ne le partager pas. Donner en abondance ce que vous avez reçu. Ainsi le Christ de riche qu’il était, s’est fait pauvre pour vous enrichir de sa pauvreté. Il ne s’agit pas de se mettre dans la gêne mais d’établir l’égalité. Ainsi ce que vous avez en trop compensera ce qu’ils ont en moins pour qu’un jour ce qu’ils auront en trop compensera ce que vous aurez en moins. « Qui avait beaucoup recueilli n’a rien eu de trop, qui avait peu recueilli n’a manqué de rien ».

L’évangile selon saint Marc nous parle de guérison. Ainsi la petite fille de Jaïros est près de mourir et celui-ci supplie Jésus d’aller lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive.

Puis dans ce récit, une femme intervient. Elle avait entendu parler de Jésus. Les médecins ayant échoué dans leur soin, elle espère la guérison par Jésus. Ne voulant pas l’importuner, elle touche discrètement son vêtement lors de son passage. Comme le dise ses disciples, « mais tout le monde te touche, pourquoi cette question : « Qui m’a touché ? ». Par ce geste d’espérance en une guérison et par crainte – « c’est moi qui ai touché la franche de ton manteau ». Cette profession de foi en Jésus Christ lui ouvre la porte de l’éternité.

Puis le récit reprend son cours avec la petite fille de Jaïros. Jésus a tardé à arriver et la petite fille est morte selon les gens. Pourquoi ennuyer le maître ? Au chef de la synagogue, Jésus lui adresse cette parole : « sois sans crainte, crois seulement » Chassant les gens de la maison, il prend avec lui le père et la mère de l’enfant ainsi que Pierre, Jacques et Jean qui l’accompagnaient. Jésus dit à l’enfant de 12 ans – âge de la majorité religieuse – « Talitha Qoum » c’est-à-dire « Fillette, je te le dis, relève-toi ». Les personnes présentes sont bouleversées.

Jésus, leur interdit d’ébruiter ce qui vient de se passer et dans une grande humanité, il demande que l’on donne à manger à la fillette.

Qu’avons-nous fait de ce que nous avons reçu ?

Ces trois textes bibliques soulignent le souci de Dieu pour l’être humain. La foi en ce Dieu unique permet de mettre notre confiance en Lui seul tout au long de notre vie. Il ne nous laissera jamais dans l’inconfort si nous choisissons librement au fond de nous – même de répondre à cette Vérité qui est agapè. Agapè, respect des personnes que nous côtoyons au quotidien, alors la fraternité pourra exister.

Oui, l’humanité de Jésus nous indique un chemin à suivre, à prendre car le paradis, la vie éternelle nous attend.

Sr Corine Haramant