Aujourd’hui je cède ma place aux jeunes de la catéchèse de l’IME Saint Martin des Douëts.
Ils vont vous dire ce que leur cœur a inspiré à leur corps, à leur visage, à leur mains, pour traduire l’intensité dramatique de ce passage d’Evangile.
C’était il y a quelques années. Nous avons alors ‘produit ’ plusieurs diaporamas sur des pages du Nouveau Testament.
Sans aucun décor ni costume. Car … c’est bien de nous qu’il s’agit n’est-ce-pas ? La Bonne Nouvelle est incarnée aujourd’hui … sinon quel intérêt présenterait-elle pour nous et nos contemporains ?
Sans répétition non plus. Ce n’était pas un spectacle : il n’y avait du reste que des interprètes et pas de public. Nous n’étions pas sur scène mais au cœur d’une histoire vécue par Jésus à laquelle ces adolescents allaient donner vie … leur vie.
Après avoir lu le texte (réécrit avec moins de 200 mots de vocabulaire) où ne figuraient ni les termes de « pharisiens et scribes », ni celui de « femme adultère », ni même le nom de Moïse, répondu aux éventuelles questions, les jeunes ont choisi qui serait Jésus et j’ai proposé que Sarah soit la femme de mauvaise vie, elle qui avait incarné Marie à l’Annonciation !
Puis j’ai relu le passage de Jean par un ou deux versets à la fois et les jeunes -toujours très inspirés- se concertaient pour l’évocation tandis que je prenais les photos. Il en a résulté un diaporama de 70 images que les adolescents ont regardé avec une « religieuse » satisfaction, diaporama ponctué par le chant « Laisse-toi regarder par le Christ « qu’ils connaissaient bien.
Je ne vous présente ici que 17 de ces photos dont la légende ne figure pas dans le diaporama mais juste pour cette circonstance-ci.
Il y a des pépites dans ces petites diapos, par exemple, le geste de bénédiction de Jésus au-dessus des mains en offrande de la femme. Tout vient du cœur et y retourne.
J’ai souvent été la spectatrice bouleversée par la présence presque palpable de l’Esprit.
Sœur Françoise-Chantal