« Passons de l’autre côté du lac » v 35. Ici « autre côté » fait référence au passage du terrestre au céleste et d’un présent au futur. Il est nécessaire de passer « de l’autre côté du lac », car ce qui appartient à Dieu élève ses disciples vers la vertu.

Beaucoup de gens naviguent avec le Seigneur dans le petit bateau appelé la foi. Dans le petit bateau appelé la sainte Eglise

Jésus apaise la mer : « tais -toi » ; cela signifie que la puissance de Jésus est la puissance de Dieu. «  Alors, le vent s’arrêta, il y eut un grand calme »v 39. Les disciples doivent savoir lire ce miracle de la tempête qui a la puissance de Dieu.

C’est lui qui peut sauver les humains de la menace de la mort. Les églises et les croyants sont ainsi constamment menacés. C’est parce que Dieu n’est pas accepté comme « tout » par tout le monde. C’est pourquoi nous devons être capables de sentir la main de Dieu dans chaque événement de la vie, et nous avons besoin d’yeux capables de lire sa puissance. Bien souvent, à la moindre tempête qui nous frappe, nous nous plaignons et ne Le cherchons pas. Plutôt que cette attitude, il nous faut un cœur qui se confie au Seigneur et qui compte sur lui.

 

                                                              Sœur Marie-Cécile Lee