Je suis une femme, je m’appelle Maria, je suis de Magdala, on m’appelle Marie Magdalena pour certain Marie Madeleine. J’avais des sur tout le corps qu’aucun guérisseur n’a pu me soulager. J’ai entendu parler de Jésus de Nazareth, je suis allée le voir et il m’a guéri.

Je suis restée avec ceux qui le suivaient.

J’avais beaucoup d’admiration pour lui. J’écoutais ses paroles que je ne comprenais pas toujours. Il parlait de son Père, qui est Dieu et qu’il lui était semblable. Pour ces paroles ceux qui s’appellent pharisiens voulaient les tuer mais il s’échappait.

Je croyais qu’il allait être reconnu quand il a fait un tour dans Jérusalem, assis sur son âne. Mais non. Les choses sont allées très vite, condamné, crucifié. Hérode et Pilate étaient là mais ils n’ont rien fait, il fut condamné à la crucifixion. Plus tard, j’ai appris que Judas y était pour quelque chose. Jésus a porté sa croix jusqu’au Golgotha. J’étais au pied de la croix avec Marie sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas.

Quand il est mort j’ai beaucoup pleuré.

Comme c’était tard nous ne pouvions pas embaumer le corps du Seigneur. Il a été mis dans un tombeau qui n’avait servi à personne.

Le lendemain matin, je suis allée de bonne heure, avec les aromates. La porte du tombeau était ouverte mais Jésus n’y était pas. Les linges étaient posés à plat ainsi que le suaire qui avait enveloppé la tête de Jésus, c’est la preuve que Jésus était vivant, ont n’enlevé pas les linges qui recouvrent un cadavre, un mort reste enveloppé de son linceul.

Avec les femmes nous étions désemparées. J’étais près du tombeau tout en pleurs.

J’ai aperçu deux anges vêtus de blanc assis l’un à la tête l’autre au pied ou était posés le Seigneur. Ils me dirent : « Pourquoi pleures-tu ? » Je dis « on a enlevé mon Seigneur, je ne sais pas où on l’a déposé ». Je me retourne. J’aperçu Jésus qui se tenait là. Je ne savais pas que c’était lui. Il m’a dit « Pourquoi pleures-tu ?  Qui cherches-tu ?» J’ai répondu J »si c’est toi qui l’a emporté dis -moi ou tu l’as déposé et moi j’irai le prendre.

Jésus dit : « MARIE » C’était lui. J’ai répondu Rabbouni qui veut dire MAITRE. Je continue de l’appeler ainsi.

Aujourd’hui Pâque, je le dis à toutes les femmes du monde. Quand nous voulons nous retrouver avec le Seigneur Jésus vous lui dites : « Rabbouni ». Il sera là. Amen.

Sr Bernadette et la communauté de Toulouse.

 


Soy una mujer, me llamo María, soy de Magdala, me llaman María Magdalena o, algunos, María de Magdala. Tenía llagas por todo el cuerpo que ningún sanador pudo curar. Oí hablar de Jesús de Nazaret, fui a verle y él me sanó.
Me quedé con aquellos que le seguían.

Sentía mucha admiración por él. Escuchaba sus palabras, aunque no siempre las entendía. Hablaba de su Padre, que es Dios, y decía que era semejante a Él. Por estas palabras, aquellos que se llaman fariseos querían matarlo, pero él lograba escapar.
Yo pensaba que sería reconocido cuando hizo su entrada en Jerusalén montado en un burro. Pero no fue así. Todo sucedió muy rápido: fue condenado y crucificado. Herodes y Pilato estaban allí, pero no hicieron nada; fue sentenciado a morir en la cruz. Más tarde supe que Judas tuvo algo que ver en ello.
Jesús llevó su cruz hasta el Gólgota. Yo estaba al pie de la cruz junto a María, su madre, y la hermana de su madre, María, esposa de Cleofás.

Cuando murió, lloré mucho.
Como era tarde, no pudimos embalsamar el cuerpo del Señor. Fue colocado en una tumba en la que nadie había sido enterrado.

A la mañana siguiente, fui muy temprano con los perfumes. La puerta del sepulcro estaba abierta, pero Jesús no estaba allí. Los lienzos estaban tendidos en el suelo, así como el sudario que había cubierto la cabeza de Jesús. Eso era prueba de que Jesús estaba vivo: no se retiran las vendas de un cadáver, un muerto permanece envuelto en su mortaja.
Estábamos desoladas. Yo me quedé junto al sepulcro, llorando.

Vi a dos ángeles vestidos de blanco, sentados uno a la cabecera y otro a los pies de donde había estado el cuerpo del Señor. Me dijeron: «¿Por qué lloras?» Yo respondí: «Se han llevado a mi Señor y no sé dónde lo han puesto».
Me giré y vi a Jesús que estaba allí, pero no sabía que era él. Me dijo: «¿Por qué lloras? ¿A quién buscas?»
Le contesté: «Si eres tú quien se lo ha llevado, dime dónde lo has puesto y yo iré a recogerlo».

Jesús me dijo: «¡MARÍA!» Era él. Yo le respondí: «Rabbuní», que significa Maestro. Y sigo llamándole así.

Hoy, Pascua, se lo digo a todas las mujeres del mundo: cuando queráis encontraros con el Señor Jesús, decidle: «¡Rabbuní!» Él estará allí. Amén.

Sr. Bernadette y la comunidad de Toulouse.