« Lumière qui se révèle aux nations »

Lc 2, 32

Au moment de préparer ce partage, c’est cette citation de l’Évangile qui a attiré mon attention. Il s’agit d’un évangile « connu », celui de ce dimanche, fête de la présentation de Jésus au Temple et de la purification de Marie, qui honore la tradition juive voulant que les premiers-nés soient présentés au temple dans les 40 jours suivant leur naissance.

Cette fête est également appelée fête de la Chandeleur car elle tire son nom des « chandelles » qui étaient allumées en signe de purification. Cette célébration trouve ses origines dans les rites romains de la lumière et de la fertilité qui se déroulaient au début du mois de février.  Avec le temps, les crêpes sont devenues part du décor de cette célébration.

Mais laissons les crêpes de côté pour revenir à la lumière. La présentation de Jésus au temple est une célébration joyeuse de la lumière. La lumière a la caractéristique de dissiper les ténèbres. Elle éclaire et réchauffe tout ce qu’elle atteint. Les premiers mots de la Bible disent : « Au commencement, Dieu dit : “Que la lumière soit !” » Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne. Il sépara la lumière de la térèbre. » (Genèse 1, 3-4). La lumière est trace de l’acte créateur de Dieu.

La lumière est également un signe de la présence de Dieu, elle accompagne les interventions divines auprès des êtres humains. Un bon exemple est la colonne guidant les Israélites dans le désert : « Le Seigneur lui-même marchait à leur tête : colonne de nuée le jour, pour leur ouvrir la route – colonne de feu la nuit, pour les éclairer ; ils pouvaient ainsi marcher jour et nuit. » (Exode 13. 21).

Dans sa première lettre, saint Jean affirme que l’être de Dieu est lumière, et que la communion entre nous est la transparence de la lumière de Dieu qui nous habite : « Et voici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous dévoilons : Dieu est lumière, et de ténèbres, il n’y a pas trace en lui…si nous marchons dans la lumière comme lui-même est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché. » (1 Jn 1.5.7)

C’est aussi le nom donné à Jésus dans l’Écriture : « Je suis la lumière du monde » (Jn 8,12). Rien de surprenant, car au temple de Jérusalem, Siméon reconnaissait déjà dans le bébé de 40 jours présenté ce jour-là : « la lumière qui se révèle aux nations ». Lc 2, 32

A l’aube du monde, lumière du jour, Que Dieu fit éclore en promesse d’amour.

Sainte lumière, Splendeur du Père, Louange à toi Jésus Christ.

 

Sr. Rosario Garcés del Castillo

-.-.-.-.-.

 

 

 

 

«Luz revelada a las naciones»

Al preparar este compartir, me llamó particularmente la atención esta frase del Evangelio. Tengo que decir que es un Evangelio «conocido», el de este domingo, fiesta de la Presentación de Jesús en el Templo y de la Purificación de María, que honra la tradición judía de presentar a los primogénitos en el Templo a los 40 días de su nacimiento.

Esta fiesta también se conoce como la Fiesta de la Candelaria, porque toma su nombre de las «velas» de las “candelas” que se encendían en señal de purificación. Tiene su origen en los ritos romanos de la luz y la fertilidad, que se celebraban a principios de febrero.  Con el tiempo, las “crepes” pasaron a formar parte de la decoración de esta festividad.

Pero dejemos a un lado las crêpes y volvamos a la luz. La presentación de Jesús en el templo es una alegre celebración de la luz. La luz tiene el poder de disipar las tinieblas. Ilumina y calienta todo lo que está a su alcance. Las primeras palabras de la Biblia dicen: «En el principio dijo Dios: “Hágase la luz”». Y hubo luz. Dios vio que la luz era buena. Y separó la luz de las tinieblas». (Génesis 1, 3-4). La luz es una evidencia del acto creador de Dios.

La luz es también un signo de la presencia de Dios, que acompaña las intervenciones divinas con los seres humanos. Un buen ejemplo es la columna que guiaba a los israelitas en el desierto: «El Señor mismo caminaba con ellos: una columna de nube de día para abrirles el camino y una columna de fuego de noche para alumbrarles, para que pudieran avanzar de día y de noche». (Éxodo 13, 21).

En su primera carta, San Juan afirma que el ser de Dios es luz, y que la comunión entre nosotros es transparencia de la luz de Dios que habita en nosotros: «Y éste es el mensaje que hemos oído de él y que os revelamos: Dios es luz, y en él no hay rastro de tinieblas… si andamos en la luz como él mismo está en la luz, estamos en comunión unos con otros.» (1 Jn 1, 5.7)

Luz es también el nombre que se da a Jesús en la Escritura: «Yo soy la luz del mundo» (Jn 8,12). No es de extrañar, pues en el templo de Jerusalén, ya Simeón había reconocido en el bebé de 40 días presentado aquel día: «la luz que se revela a las naciones». Lc 2, 32

A l’aube du monde, lumière du jour, Que Dieu fit éclore en promesse d’amour.

Sainte lumière, Splendeur du Père, Louange à toi Jésus Christ.

 

Al alba del mundo, luz del día, que Dios hizo florecer en promesa de amor.

Luz santa, Esplendor del Padre, Alabado seas, Jesucristo.

 

Sr. Rosario Garcés del Castillo