CUARTO DOMINGO DE ADVIENTO

« Somos abrazados por Aquel que se hizo vulnerable para darnos nueva vida y esperanza « (D.C) 

 La lectura evangélica de hoy, nos relata la visita de María a su prima Isabel, Un viaje largo, penoso para aquel entonces, Pero éste relato alcanza su cumbre en las palabras que Isabel dirige a María: « Dichosa tú que has creído, porque lo que te ha dicho el Señor se cumplirá ».

Desde ese momento se entreabre la historia de la salvación y en María empieza a dar curso a su cumplimiento. Su “hágase” es un eco de la actitud de Cristo, al entrar en nuestra historia.

Su Hágase inicial lo ratificó continuamente, y entre luces y sombras progresó en la comprensión del Proyecto de Dios. María, sale de su « espacio de seguridad », se arriesga en el camino y lleva a su prima esperanza de salvación.

Por su fe, cedió a Dios un lugar en su seno y en la fragilidad de su « sí », dio espacio a la salvación, al milagro « de Dios con nosotros » tomando carne en la pequeñez de su vientre, haciéndose hombre en esta historia y en este tiempo, así sencillamente entra Dios en nuestro mundo.

A las puertas de la Navidad ya cercana, se nos invita a estar vigilantes, a encontrar los huecos, las rendijas por donde Dios nos visita e ilumina nuestras sombras. No lo esperemos por la puerta grande, podemos equivocarnos, El vendrá por la puerta del servicio y la entrega, porque es lo que sucedió en el momento de su entrada en nuestro mundo, en nuestra historia, esperaban recibirlo como solemos decir « con bombos y platillos, con música y poder » y El hizo su entrada, por la puerta pequeña, por la que entraban las reses…

En nuestra sociedad existen también muchas puertas, muros, fronteras. frecuentemente cerradas para los más frágiles y nuestro Dios necesita colarse en nuestra historia, en nuestras vidas, por las pequeñas rendijas humanas, haciéndose así presente en ella.

Así fue desde el principio: « y tú Belén…manteniendo viva la esperanza del pueblo y así sigue siendo hoy, a pesar de nuestra fragilidad queremos arriesgarnos a ser portadoras de alegría, de esperanza, de disponibilidad, de acogida y servicio, sintiéndonos de esta forma colaboradoras en la construcción del ese sueño de salvación que es su Reino.

Sr. Trinidad Parra        Cdad Madrid

 

 

 

 

 

 

 

QUATRIÈME DIMANCHE DE L’AVENT

« Nous sommes étreints par Celui qui s’est fait vulnérable pour nous offrir une vie et une espérance nouvelles. » (D.C)

L’Évangile d’aujourd’hui relate la visite de Marie à sa cousine Élisabeth. Un voyage long et éprouvant pour l’époque. Ce récit atteint son sommet dans les paroles qu’Élisabeth adresse à Marie : « Heureuse celle qui a cru, car ce qui lui a été dit de la part du Seigneur s’accomplira.»

Dès cet instant, l’histoire du salut s’entrouvre, et en Marie commence à prendre forme son accomplissement. Son « qu’il me soit fait » résonne comme un écho de l’attitude du Christ entrant dans notre histoire.

Ce premier « qu’il me soit fait » a été renouvelé tout au long de sa vie, et, à travers lumières et ombres, Marie a progressé dans la compréhension du Projet de Dieu. Marie quitte son « espace de sécurité », s’engage sur un chemin risqué et apporte à sa cousine l’espérance du salut.

Par sa foi, elle a offert à Dieu un lieu en son sein. Dans la fragilité de son « oui », elle a laissé place au salut, au miracle de l’Emmanuel, « Dieu avec nous », prenant chair dans la simplicité de son ventre, devenant homme au cœur de notre histoire et de notre temps. C’est ainsi, humblement, que Dieu est entré dans notre monde.

Alors que Noël approche à grands pas, nous sommes invités à rester vigilants, à découvrir les fissures, les petites ouvertures par lesquelles Dieu nous visite et illumine nos ombres. Ne l’attendons pas par la grande porte, au risque de nous tromper : il viendra par la porte du service et du don de soi. C’est ainsi qu’il est entré dans notre monde, dans notre histoire. On s’attendait à le recevoir, comme on dit, « avec tambours et trompettes, dans la splendeur et la puissance ». Mais il a choisi d’entrer par une petite porte, celle que l’on empruntait pour faire passer les troupeaux…

Dans notre société, il existe aussi de nombreuses portes, des murs et des frontières, souvent fermés aux plus fragiles. Notre Dieu cherche à s’introduire dans notre histoire, dans nos vies, à travers les petites fissures humaines, se rendant ainsi présent.

Ainsi en fut-il dès le commencement : « Et toi, Bethléem… » qui as gardé vivante l’espérance du peuple. Et il en est encore ainsi aujourd’hui. Malgré notre fragilité, nous voulons prendre le risque d’être des porteuses de joie, d’espérance, de disponibilité, d’accueil et de service, participant ainsi à la construction de ce rêve de salut qu’est son Royaume.

Sr. Trinidad Parra
Cdad Madrid