33ème dimanche du temps ordinaire
A mesure qu’approche la fin de l’année liturgique, l’Église nous convoque à l’écoute des signes des temps et nous invite à l’espérance.
La première lecture et l’évangile évoquent une période qui annonce le jugement. Ils ne sont pas faits pour inquiéter, bien au contraire, puisqu’ils annoncent la victoire du Dieu d’amour. Au-delà de la métaphore, ils ont une bouleversante saveurapocalyptique, puisqu’ils nous parlent de l’écroulement de notre histoire. Ils évoquent, certes, des drames cosmiques terrifiants etdes cataclysmes redoutables, mais en définitive, leur message est tout orienté vers l’espérance, car c’est Dieu qui aura le dernier mot et il détruira définitivement le mal.
Les textes de ce dimanche nous y invitent, non pas pour nous lancer en conjecture de dates ou designes précurseurs, mais pour nous ouvrir à la fraîcheur de son message par réalisme évangélique et non par hystérie millénariste.
L’histoire nous apprend que Dieu a toujours été au secours de son peuple. La lecture du livre de Daniel nous renvoie au temps de la grande tribulation sous le roi Séleucide Antiochus Epiphane qui força les Juifs à abandonner leur religion pour adopter les cultes païens. La résistance des Maccabées s’organise au cœur de la grande persécution avec l’annonce du Prophète Daniel de la revanche de Dieu qui vient au secours de son peuple, puisqu’il (le prophète Daniel) n’entrevoit pas la fin des temps comme une catastrophe, mais comme le
jour du salut et le réveil de tous ceux qui dormaient dans la poussière.
L’évangile emprunte à Daniel son langage de crise pour parler de la fin des temps et de l’avènement du Christ car il y a des signes que le Christ est proche et qu’il est à notre porte, et ce ne sont pas seulement ceux de la fin.
Au cœur de l’épreuve, une promesse du Christ rallume l’espérance, tout comme les premiers bourgeons apparus sur le figuier annoncent l’approche de l’été, ainsi le frémissement de l’histoire annonce l’aube nouvelle: celle où règneront la justice et la paix, celle où les justes brilleront comme le soleil dans le firmament; à condition d’avoir tenu leur cœur éveillé. Heureuse nouvelle pour la fin d ‘une année liturgique.
Domingo 33 del Tiempo Ordinario
A medida que se acerca el final del año litúrgico, la Iglesia nos convoca a escuchar los signos de los tiempos y nos invita a la esperanza.
La primera lectura y el evangelio evocan un periodo que anuncia el juicio. No están hechos para inquietarnos, sino todo lo contrario, ya que anuncian la victoria del Dios de amor. Más allá de las metáforas, tienen un sabor apocalíptico impactante, pues nos hablan del colapso de nuestra historia. Es cierto que evocan dramas cósmicos aterradores y cataclismos temibles, pero, en definitiva, su mensaje está completamente orientado hacia la esperanza, ya que será Dios quien tendrá la última palabra y destruirá definitivamente el mal.
Los textos de este domingo nos invitan a reflexionar, no para especular sobre fechas o signos precursores, sino para abrirnos a la frescura de su mensaje con un realismo evangélico y no con una histeria milenarista.
La historia nos enseña que Dios siempre ha socorrido a su pueblo. La lectura del libro de Daniel nos lleva al tiempo de la gran tribulación bajo el rey seléucida Antíoco Epífanes, quien obligó a los judíos a abandonar su religión para adoptar los cultos paganos. La resistencia de los Macabeos se organiza en el corazón de esta gran persecución con el anuncio del profeta Daniel sobre la revancha de Dios, que acude en ayuda de su pueblo. Daniel no percibe el fin de los tiempos como una catástrofe, sino como el día de la salvación y el despertar de todos los que dormían en el polvo.
El evangelio toma prestado de Daniel su lenguaje de crisis para hablar del fin de los tiempos y de la venida de Cristo. Porque hay signos de que Cristo está cerca y está a nuestra puerta, y no son únicamente los de un final.
En medio de la prueba, una promesa de Cristo reaviva la esperanza. Así como los primeros brotes en la higuera anuncian la llegada del verano, el temblor de la historia anuncia un nuevo amanecer: aquel en el que reinarán la justicia y la paz, aquel en el que los justos brillarán como el sol en el firmamento; siempre que hayan mantenido su corazón despierto. ¡Una buena noticia para el final de un año litúrgico!
Sr. Patricia YAMEOGO